Malgré nos mises en garde sur l'inutilité de leur démarche, les trois maires ont choisi une avocate bordelaise pour lancer la procédure dite des biens vacants. Ils pensaient bien naïvement pouvoir devenir propriétaires gratuitement du parc, rendant ainsi impossible le développement du projet conduit par les propriétaires actuels. Les Guyot se trouvant condamnés à repartir, la voie aurait alors été ouverte pour leur favori évincé par l'Etat, le promoteur immobilier viticulteur toujours à l'affût.
Mais ce scénario catastrophe malveillant ne verra pas le jour.
Nous avons toujours affirmé que la société propriétaire du parc, ayant changé à plusieurs reprises de siège social, ne recevait plus les taxes foncières à la bonne adresse. Cela ne signifiait pas pour autant qu'elle n'existait pas, d'autant qu'ailleurs la société était parfaitement en règle. Alerté par nos soins, le gérant de la société propriétaire a aussitôt régularisé la situation fiscale de la société, rendant nulle et non avenue la procédure engagée par les maires.
C'est la troisième fois que nos trois maires engagent leurs administrés dans une aventure sans lendemain. Il leur reste à payer l'avocate, à tenir la conférence de presse annoncée et à reconnaitre, avec humilité, qu'une fois de plus ils se sont complètement trompés malgré nos recommandations. Mais cela fait plus d'un mois que tout est rentré dans l'ordre et que nos trois maires ont été alertés. Néanmoins ils restent muets, les conseillers municipaux ne semblent même pas informés. Une gestion des communes pour le moins surprenante !
