dimanche 3 juillet 2011

1er juillet : toujours rien !

Comme prévu, les trois candidats à l’achat de Bridoire ont été auditionnés par la Commission fin juin.
Plus exactement, nous savons que deux d’entre eux ont exposé leur projet respectif mais que le troisième a fait reporter son audition, ou bien s’est retiré.

Le choix doit être difficile, car la commission a repoussé son choix « avant le 15 juillet ».

Il n’est pas impossible que des pressions injustifiées de la part de l’un des candidats soient venues perturber la sérénité de la Commission.
Nous nous en sommes inquiétés récemment auprès d’un de ses membres –Voici un extrait de notre message :

« Nous savons que l’Administration doit rester sereine dans la gestion de ce dossier atypique, et sommes persuadés qu’elle veillera particulièrement au respect des procédures et à l’égalité des chances entre les candidats repreneurs.
Notre association saura pointer du doigt, comme elle l’a régulièrement fait lorsque c’était nécessaire, via les medias et son site internet, toute dérive ou passe-droit. »

- Par ailleurs, Madame la Préfète change de poste le 4 juillet.

Ça, c’est Bridoire : le suspense continue !

2 commentaires:

  1. A ce propos, j’ai entendu dire que l’un des candidats repreneurs serait venu accompagné d'un architecte en chef des Bâtiments de France, agent du Ministère de la Culture et partie prenante dans cet important projet immobilier
    Si cela s'avérait exact, on pourrait s’étonner qu'un agent de l'Etat tente de procurer un avantage à un particulier lors d'une vente d’un bien de l'Etat. Le choix entre les candidats, dans ce cas, ne serait pas tout à fait équitable.
    Il ne s’agit sans doute que d’un bruit de couloir. L’Administration, je n’en doute pas, saura conserver sa sérénité !

    RépondreSupprimer
  2. Tu as raison, "Le Guetteur", on pourrait s'étonner!
    Mais sais-tu que les architectes en chef des monuments historiques sont à la fois fonctionnaires et membres d'une profession libérale?
    Ils bénéficient de privilèges maintes fois dénoncés dans des rapports de la cour des Comptes ou des finances, mais personne n'a eu le courage de remettre en cause leur statut. On voit bien dans le cas présent tout l'intérêt pour le promoteur et l'architecte d'être ensemble devant la commission.

    RépondreSupprimer